19 mars 2020

 

Le CIREF,
Un outil pour contrer par l’éducation
la violence faite aux femmes

 violence faite aux femmes et ciref

En notre époque de la grave crise moderne de l’amour, où la société québécoise est invitée à présenter de pertinentes actions pour contrer la grave problématique de la violence faite aux femmes, qu’il me soit permis de présenter la question suivante et de tendre à y répondre dans une entière liberté.

Pourquoi notre Centre international de recherche et d’éducation familiale (CIREF) se reconnait-il un précieux élément de solution au fléau mondial des femmes violentées, voire tuées, dans notre monde contemporain ?

Tout récemment, Monsieur François Legault, premier ministre du Québec, à la défense de la présidente de la Fédération des femmes du Québec, n’a-t-il pas dit : « La liberté d’expression existe au Québec » ?

 

Une réponse faisant appel à mon expérience

Ma réponse à la question ci-haut, je ne saurais véritablement la donner sans me référer à mon expérience acquise :

  • De maman de trois filles, grand-maman de 7 petits-enfants et veuve depuis 43 ans.
  • De professionnelle de la santé détenant une maîtrise en Sciences infirmières, option éducation, auteure de plusieurs ouvrages pédagogiques et fondatrice et directrice du Centre international de recherche et d’éducation familiale (CIREF), depuis plus de deux décennies.
  • De co-responsable actuelle d’un enseignement à distance L’intégration de l’amour et de la sexualité chez l’enfant de 0 à 12 ans, base fondamentale de la promotion d’une nouvelle culture : la culture de l’amour et de la sexualité intégrés.
  • De lectrice assidue au Journal Le Devoir m’amenant, depuis plus de 20 ans, à écrire de nombreux articles, lettres ouvertes et de mémoires en lien avec l’actualité.

Une réponse faisant appel à un récent article 

Et encore, je ne saurais taire que c’est en tant que femme profondément touchée par un article de la fin de semaine du 16 et 17 novembre 2019, paru dans le Journal Le Devoir, sous le titre : La fin du déni - Le drame vécu par des milliers d’enfants du Québec est perçu, enfin pleinement pour ce qu’il est : une catastrophe sociale, que je tenterai de bien répondre à la question ci-haut.

En effet, dans cet article, combien m’a plu le comportement de Monsieur Camil Bouchard, psychologue québécois, interrogé par M. Jean-François Nadeau, relativement aux signalements des enfants dans les divers services de la Protection de la jeunesse du Québec (DPJ) : « Si on ne change pas les fondements de tout ça, il y en aura de plus en plus ».

Dois-je avouer que c’est sur l’influence de la courageuse affirmation de M. Bouchard que j’ai élaboré en toute liberté et confiance mon mémoire en vue de le faire parvenir à la Commission spéciale sur les droits de l’enfant et de la protection de la jeunesse, nommée Commission Laurent.

Ce mémoire daté le 4 février 2020, on le trouvera dans la rubrique Actualité de notre site web : www ciref.ca.

Avant d’aller plus loin, je crois bon vous partager les deux paragraphes suivants de mon mémoire présenté à la Commission Laurent :

  • Aujourd’hui, serait-il possible que le premier élément de solution proposé par Monsieur Bouchard : CHANGER LES FONDEMENTS DE TOUT ÇA, rejoigne de plus en plus celui de Madame Lemire: REPRENDRE LES FAMILLES COMME PREMIER ÉLÉMENT DE SOLUTION ?

Madame Suzanne Lemire, ex-directrice de la Protection de la jeunesse des Services sociaux du Centre-du-Québec, exprimait ces paroles, le 18 mars 1991.

Voici mon 2e paragraphe

  • L’heure nous paraît grandement venue que vienne un important changement social qui replacera l’enfant dans sa famille. Ceci nous permettra d’apprendre ou de réapprendre socialement l’importance des parents et de mieux saisir la valeur du foyer, première et indispensable école d’amour, de socialisation et de formation humaine et spirituelle de l’enfant. Cela, en tenant compte du très grand besoin d’aide et de formation de plusieurs parents pour mieux assumer leur mission.

Changer le fondement de notre société

Le véritable combat contre la violence des femmes de notre monde contemporain, sans aucun doute, exigera comme l’a si bien exprimé M. Camil Bouchard, face au drame vécu par des milliers d’enfants du Québec, de changer les fondements de tout ça. Disons-le clairement : changer le fondement de notre société engagée sur la voie d’un monde sans Dieu, au nom d’une société laïque fermée aux croyants.

Ce fondement sans référence à l’Auteur du cosmos (environnement et personne humaine), nous ne cessons de le percevoir : il conduit inévitablement au développement d’une civilisation de la mort. La mort, non seulement de milliers d’enfants conçus mais aussi de nombreuses femmes parce qu’elles sont femmes. Ce qui est inacceptable, voire indigne de notre peuple, car profondément inhumain. 

Pour mettre fin à cet odieux dérapage social, il m’apparaît impératif et urgent qu’au niveau du gouvernement fédéral et provincial ainsi qu’au niveau des milieux de l’Éducation et de la Santé et du Bien-être que l’on cesse de rejeter notre CIREF, soit par son silence ou soit par l’une de ces paroles lapidaires :

  • « Votre philosophie est trop différente de la nôtre. »
  • « Vos objectifs ne cadrent pas avec les nôtres, »
  • « C’est le choix de notre société ! »
  • Et quoi encore pour justifier leur refus du changement social que propose notre Centre, depuis nombre d’années.

Serait-ce cela favoriser à tous le droit de la liberté d’expression au Québec ?  Certes, ce n’est pas l’opinion de notre CIREF qui aurait, croyons-nous, tant à offrir à notre société québécoise, canadienne et même ailleurs, pour qu’advienne une civilisation de l’amour qui commande le respect de tout être humain. Dans une société démocratique, ces paroles, nous les reconnaissons injustes, voire profondément indignes d’élus et de professionnels appelés à favoriser un sain environnement de nos sociétés.

Croire et proclamer le contraire, comme on ne cesse de le constater, en faisant référence à des dites-valeurs québécoises, canadiennes : droits à la santé reproductrice (avortement, contraception, stérilisation), égalité homme-femme sans la complémentarité, négation du rôle éducatif des parents, etc., c’est gravement se faire des illusions. Bref, c’est construire une société sur du sable mouvant et non sur le roc : cause d’innombrable maux sociétaux.

Voilà ce que ne cesse de penser notre CIREF qui a foi en Dieu. Lui qui œuvre depuis plus de deux décennies, à la cause de la famille paisible, heureuse et en santé.

Par une culture de l’amour et de la sexualité intégrés

Aujourd’hui, nombreuses sont les personnes qui reconnaissent fort important de prévenir la violence faite aux femmes par l’ÉDUCATION de nos enfants, dès la petite enfance. Une éducation transmise seulement par l’école et du milieu de la santé ? Non !

Notre CIREF dit : avant tout par les parents, premiers et principaux éducateurs de leur enfant par leur exemple et leur enseignement. Aujourd’hui, plus que jamais, n’aurions-nous pas à intérioriser ces paroles d’Edmund Burke : « L’exemple est l’école de l’humanité, et nul autre ne nous apprend rien. »

Plus que jamais, notre CIREF qui a développé une pédagogie de la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, sait pertinemment que pour être valable et durable, l’éducation de tout être humain nécessite la découverte et l’approfondissement de la belle démarche intérieure d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à la maturité. Elle qui permet à tout être humain d’acquérir un savoir-connaissance, un savoir-être et un savoir-faire qui l’achemine pas à pas dans son devenir un être aimant et responsable.

Ce n’est pas tout ! Aussi, est-il essentiel d’ajouter ceci : Tout être humain, appelé à s’engager, dès sa petite enfance, dans le processus continu d’intégration, a le besoin et le droit de vivre dans un ENVIRONNEMENT SOCIAL ADÉQUAT. Et il revient à nous tous et toutes de le favoriser.

Cela dit, on peut comprendre pourquoi notre CIREF, soucieux de favoriser l’humanisation de tout être humain et la réussite d’un projet couple-famille, promeut cet audacieux défi mondial :

  • Le développement d’une nouvelle culture : la culture de l’amour et de la sexualité intégrés, de la naissance à la maturité, comme condition essentielle au développement intégral de l’être humain, appelé, dans le plan de Dieu, à la vocation de l’amour.

 

Conclusion

À vous, élus provinciaux et fédéraux - quel qu’en soit votre Parti –professionnels des médias et hommes et femmes ayant véritablement à cœur de contribuer sagement et de façon cohérente à l’avènement d’une société authentiquement respectueuse et aimante, je vous renouvelle mon invitation à visiter - avec un préjugé favorable -  notre site web.

Qui sait s’il ne vous permettra pas de reconnaitre que notre CIREF qui a pour mission de favoriser une profonde compréhension du grand mystère du couple humain et de la famille, pour le bien-vivre, est un précieux élément de solution au fléau mondial des femmes violentées, voire tuées, dans notre monde contemporain !

D’où, finalement, mon appel à faire vôtre, bientôt, le slogan de notre CIREF :  Ensemble pour un monde plus beau, meilleur et en santé !

 

Solange Lefebvre-Pageau

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