Août 2020

 

Présentation de Solange Lefebvre-Pageau
à Corps à cœur Live (Ignis Team)
témoignant de son combat de 20 ans pour promouvoir la culture de l’amour et de la sexualité intégrés

 

Pour une culture de l’amour et
de la sexualité intégrés

Bonjour à vous tous !

Il me fait grand plaisir d’apporter ma collaboration à Corps à Cœur Live, en tant qu’octogénaire, pour témoigner de mon parcours de vie qui me pousse à proposer sans relâche à l’ensemble de l’humanité un défi de taille. Il s’agit de la promotion d’une nouvelle culture qui est l’affaire de tous, mais, avant tout des parents. Elle a pour nom :

La culture de l’amour et de la sexualité intégrés

S’il est vrai que l’on peut m’attribuer cette initiative, née sans doute grâce à l’Esprit Saint qui a déposé en mon cœur cette audacieuse idée, il faut immédiatement ajouter qu’elle fut et continue d’être soutenue par notre Centre international de recherche et d’éducation familiale, le CIREF.

Cet organisme sans but lucratif que j’ai fondé en novembre 1997 a pour mission de soutenir les parents dans leur rôle irremplaçable auprès de leurs enfants, de la conception à la maturité. Il veut les appuyer dans le domaine sacré et intime de deux réalités indissociables, l’amour et la sexualité, par le processus intérieur d’éducation que notre CIREF appelle la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à la maturité.

Mon témoignage m’amènera à partager avec vous ce qui à mes yeux, a le plus contribué, au cours des 52 dernières années, à me motiver à promouvoir mondialement cette nouvelle culture. Voici les quelques points que je soulignerai :

1. Un rêve inoubliable m’engage en présence de Paul VI

2. De précieuses découvertes pédagogiques en sciences infirmières

3. Le riche héritage de Jean-Paul II

4. Mon rappel inattendu de l’irremplaçable rôle de parents

5. Mes démarches ininterrompues auprès de nos élus

Je vous dirai ensuite quelques mots sur une stratégie développée par notre CIREF qui nous pousse, finalement, à travailler de toutes nos forces à promouvoir la belle culture de l’amour et de la sexualité intégrés.

 photo pour Coeur à coeur

 

 1. UN RÊVE INOUBLIABLE M’ENGAGE
EN PRÉSENCE DE PAUL VI

L’élément déclencheur qui m’amène, aujourd’hui, à promouvoir la culture de l’amour et de la sexualité intégrés, ne date pas d’aujourd’hui. Je l’attribue à l’un de mes rêves au cours d’une nuit de 1968. La plupart d’entre vous, n’étiez pas encore nés. Je partage avec vous ce rêve que je n’ai jamais oublié :

Alors que j’avais 28 ans, je me voyais enfant d’environ 8 à 10 ans assise sur les genoux du pape Paul VI et mes yeux tournés vers les siens, je lui dis : « Saint Père, je vous soulagerai ! »

De quelle souffrance ? Il est fort probable que certains et certaines d’entre vous, ayant lu l’encyclique Humanae Vitae du pape Saint Paul VI, parue en 1968, il y a déjà 52 ans, sauriez répondre à cette question.

En effet, il s’agissait de son immense chagrin de constater qu’un grand nombre de chrétiens catholiques rejetaient son message dans lequel il répondait à la question : Peut-on légitimer moralement la contraception ?

Vous n’êtes pas sans vous douter que dans son message, il invitait toute personne de bonne volonté à rejeter le comportement contraceptif.

Quant à moi, infirmière déjà sensibilisée au respect du concept de l’intégrité physique sexuelle, grâce surtout au Mouvement Serena (Service de régulation naturelle des naissances par la méthode sympto-thermique) et fortement désireuse de m’engager, en tant qu’infirmière, à la promouvoir, le contenu de la lettre de notre Pasteur de l’Église, m’a beaucoup plu.

J’étais ravie de lire son petit ouvrage de 32 pages, très facile à lire, présentant une morale de l’amour qui mettait l’accent sur trois thèmes fondamentaux et inséparables : l’amour humain ; la vie ; la procréation.

Son enseignement, je le percevais non seulement prophétique, mais aussi très progressiste, car avant cette encyclique on enseignait que la procréation était la finalité première du mariage-sacrement. Par contre, dans l’encyclique Humanae Vitae on soulignait que la première finalité était la communion des époux en vue d’un mutuel perfectionnement : un partage des sentiments, des idées, des aspirations les plus profondes !

Jamais aucun pape n’avait parlé comme il le fit en parlant de la femme, de la communion d’amour dans le mariage et de l’acte conjugal comme acte d’une communion d’amour.

Personnellement, je reconnais que mon attachement à la lettre encyclique Humanae Vitae qui porte sur l’éthique de la régulation des naissances pour les couples chrétiens catholiques et les personnes de bonne volonté, a été pour moi, en 1970, l’élément déclencheur dans le choix du sujet de mon mémoire, alors que j’étais étudiante à la Faculté ses sciences infirmières en vue d’obtenir une maîtrise, option éducation.

  • Cela m’amena à me pencher sur la problématique rencontrée par les infirmières face à l’aide à apporter aux couples relativement à la planification des naissances dans diverses situations de nursing, en vue d’y proposer des éléments de solution.
  • Cela m’a motivée fortement à écrire un enseignement qui fut publié, deux ans plus tard, sous le titre Contrôle naturel des naissances par la méthode sympto-thermique. Ce volume, à ma grande surprise, fut classifié « Ouvrage de choix » par la Centrale des bibliothèques du Ministère de l’Éducation du Québec.

Voilà ce que fut le premier pas majeur de mon parcours de vie m’invitant à promouvoir la culture de l’amour et de la sexualité intégrés que sous-tend la pédagogie d’une démarche intérieure de l’amour et de la sexualité intégrés.

 

2. DE PRÉCIEUSES DÉCOUVERTES PÉDAGOGIQUES
EN SCIENCES INFIRMIÈRES

Lors de ma formation à la maîtrise, option éducation, à la Faculté des Sciences infirmières de l’Université de Montréal, combien je fus ravie d’avoir eu le privilège de faire trois principales acquisitions intellectuelles :

  1. Une plus grande compréhension de la philosophie de la lenteur.
  2. L’approfondissement et l’application de l’approche scientifique de la solution d’un problème.
  3. Une plus grande connaissance de ce qu’est un véritable programme d’enseignement structuré.

Vraiment, je suis presque tombée en amour avec ces trois nouvelles connaissances ! Elles ont contribué à développer chez moi un souci grandissant de creuser de nombreuses situations problématiques avec un esprit de plus en plus scientifique et de m’engager courageusement à la défense d’importantes causes humanitaires. Ces découvertes pédagogiques, je n’en doute pas, me sont très précieuses pour venir en aide à notre humanité, en ce temps où s’imposent impérativement et d’urgence

  • La reconquête du rôle de parents, premiers éducateurs de leurs enfants aux éléments essentiels d’humanité tels que l’amour et la sexualité. 
  • Une rééducation de nombreux parents dont l’éducation a été faussée, pour leur apprendre à transmettre à leurs enfants une juste vue de l’amour et de la sexualité.

Combien je vois également précieuses les notions de base de tout programme d’enseignement : définition de la personne, identification des apprenants, orientation, concept clé, fil conducteur. Hélas, je dois l’avouer, ce sont des notions approfondies alors dans un esprit de neutralité. C’est au sortir des bancs de l’école, que j’ai pu adapter ces notions à mon appel intérieur de chrétienne s’adressant généralement à des personnes ouvertes à Dieu.

Aujourd’hui, promouvoir une culture de l’amour et de la sexualité intégrés, inspirée de l’anthropologie chrétienne, du large concept intégration et du fil conducteur de la maturité humaine et spirituelle, m’apparaît un magnifique devoir.


3. LE RICHE HÉRITAGE DE JEAN-PAUL II 

À vous tous qui aimez Jean-Paul II et qui vous référez à lui, je crois bon de vous dire que moi aussi je l’aime et moi aussi je fais référence à lui. Sachez que je suis très reconnaissante à ce grand pape qui, à la suite de Paul VI, nous a laissé une riche et pertinente pédagogie que nous appelons, aujourd’hui, la Théologie du corps. Il y élabore ces principaux thèmes :

  • L’union de l’homme et de la femme
  • Leur vie affective et sexuelle. 
  • Le plan de Dieu sur leur amour non seulement spirituel mais aussi charnel

Mon bel âge étant connu de vous, vous ne serez pas surpris d’apprendre que j’ai eu la chance de découvrir la pédagogie de Jean-Paul II dès le début de ses catéchèses, entre 1979 et 1984. Cela, grâce à une bonne amie, Monique Brunet, du Centre Leunis de Montréal qui, après les avoir mûrement intériorisées, nous les transmettait avec un grand enthousiasme. Je vibrais à cet enseignement.

Je ne vous cacherai pas que dès le début de ma réception des catéchèses de Jean-Paul II, j’y ai perçu la continuité avec l’enseignement de Paul VI, ce qui me permit rapidement une très grande ouverture à sa doctrine et un désir fort de bien le transmettre aux jeunes.

Une première action bien concrète le démontre. Le 5 novembre 1989, dans le Journal L’homme Nouveau, le couple Christiane et Pierre Solinas, auteurs de l’article Accueillir mon être sexué qui faisait la recension de mon récent volume Accueillir mon être sexué – Une démarche d’intégration, affirmait :

Après avoir posé les bases physiologiques et psychologiques de la sexualité, l’auteur traite de la relation sexuelle. C’est ici qu’elle présente l’amour humain dans le plan de Dieu dont la relation sexuelle est l’expression du don mutuel des époux… L’auteur n’est pas tiède dans la présentation de la dimension spirituelle du couple. Situant le désir de l’autre dans le plan de Dieu, elle invite à la pureté du cœur et la fidélité, plutôt qu’à la convoitise et à la possession de l’autre. Elle invite à suivre l’enseignement de Jean-Paul II et sa théologie du corps et à fréquenter les sacrements, pour recevoir la force de Dieu dans la préservation de soi en attendant l’engagement total dans le mariage.

On peut retrouver la totalité de cette recension de mon ouvrage sur notre site web www.ciref.ca dans la rubrique Publications/Livres/Recension du livre : Christiane et Pierre Solinas.

Non seulement, j’ai voulu transmettre le message de Jean-Paul II aux jeunes mais aussi aux parents. C’est bien ce qu’on observe en lisant le premier chapitre de mon volume L’éducation de l’enfant à l’amour et à la sexualité : la responsabilité parentale… (1996), qui a pour titre : La création du couple et sa vocation. Ce titre me rappelle mon souci de situer tous mes ouvrages pédagogiques dans le plan de Dieu, si bien proposé par Jean-Paul II.

Éduquée dans la perspective de Paul VI puis de celle de Jean-Paul II, on pourra comprendre pourquoi, tout au long de ma carrière d’infirmière enseignante, de mon rôle de maman, d’auteure de plusieurs publications et de directrice du CIREF, j’ai été incapable de taire le plan de Dieu. J’ai même dû quitter quelques emplois aimés et bien rémunérés, me faire reprocher d’être une maman à contre-courant ou encore être bien mal accueillie par le monde politique et celui des médias. Et cetera !

Promouvoir mondialement une magnifique culture de l’amour et de la sexualité intégrés, fidèle au plan du Dieu de Jésus-Christ et de son Église, ne peut se réaliser, ai-je compris, sans beaucoup de cohérence, de ténacité et de persévérance et aussi, j’ose le dire, sans la foi, sans l’espérance et sans un grand amour de Dieu et des âmes à instruire avec une grande délicatesse.

 

4. MON RAPPEL INATTENDU
DE L’IRREMPLAÇABLE RÔLE DE PARENTS

Et que dire de mon expérience d’enseignement du cours Fécondité, santé, autonomie, en milieu collégial, tout au long des années 1980 ? Elle m’a fait découvrir le profond désarroi de nombreux jeunes ayant reçu en milieu secondaire une pseudo-éducation sexuelle qui ne les a pas aidés à comprendre leur personne sexuée et sa finalité, afin de la bien vivre. Cette éducation a plutôt contribué au développement d’une sexualité en déséquilibre chez bon nombre d’eux et chez plusieurs des parents d’aujourd’hui qu’ils sont devenus.

Le cours, Fécondité, santé, autonomie, je n’en doute pas, a permis à mes étudiant(e)s de pendre davantage conscience qu’un enseignement orienté par une philosophie dite neutre ou encore humaniste avec choix anti-religieux (favorisant la contraception, l’avortement, les ITS et la diversité des orientations sexuelles) dans une optique de prévention de la grossesse plutôt qu’une éducation à la maîtrise de soi, ne leur convenait pas. C’est pourquoi, année après année, nombreuses furent les occasions d’entendre de mes élèves des phrases comme : « Avec votre cours, nous sommes appelés à nous reconstruire d’À à Z ».

Et, je ne saurais oublier cette requête de certain(e)s de mes élèves : « En plus du cours Fécondité, santé, autonomie, offrez-nous un cours sur le sujet de l’amour ! » Hélas ! Malgré ma préparation à offrir ce cours, je n’ai pu le dispenser, car, m’a-t-on dit : « Ton enseignement n’est pas neutre ».

Face à cette situation de détresse de nos jeunes, exprimée en milieu collégial, j’ai cru bon de me pencher sur la problématique des adolescents recevant un enseignement sexuel inadéquat. Cela m’amena à écrire le volume Accueillir mon être sexué – Une démarche d’intégration. Mais, quelle fut grande ma déception de constater que ce volume était refusé par le Ministère de l’Éducation sous le prétexte qu’il manquait d’objectivité ! Avouons-le : ce n’est pas d’aujourd’hui qu’existe le refus de situer l’amour et la sexualité dans une vision intégrale de la personne, qui se veut respectueuse de Dieu et de sa Charte immuable.

 

Allons un peu plus loin, encore !

Qui a lu ou lira la genèse du volume : L’éducation de l’enfant à l’amour et à la sexualité : la responsabilité parentale… que j’ai publié en 1996, aura constaté qu’une importante remarque d’une enseignante de niveau primaire ne me laissa pas indifférence. La voici :

Je regrette que ton prochain volume ne soit pas adressé plutôt aux élèves de niveau primaire. Tu n’es pas sans savoir que l’éducation sexuelle enseignée à l’école à ces élèves est mal orientée à sa base, et, en raison de ses carences, est cause de sérieux problèmes, notamment de fréquents conflits entre parents et éducateurs. Je m’explique mal que tu n’aies pas commencé par écrire un livre pour les élèves de niveau primaire. Tu aurais répondu, je t’assure, à un besoin pressant. Et ce faisant, aurais-tu réussi à toucher la véritable source du problème.

Ce verdict, où m’amena-il ? Est-ce à écrire un volume pour les enfants de niveau primaire ? Ou encore pour les enseignant(e)s de ces derniers ? Pas du tout ! Mais à écrire un volume destiné aux parents d’enfants de 0 à 12 ans à qui Dieu en a fait le don, accompagné de la responsabilité d’en prendre soin et de bien les éduquer. Je ne négligeais pas de faire saisir aux éducateurs et éducatrices de niveau primaire, la notion de la latence sexuelle de l’enfance et la manière de faire en cette période avec les 6 à 12 ans, en milieu scolaire. C’est ce que veulent signifier les trois petits points ajoutés au titre de mon volume L’éducation de l’enfant à l’amour et à la sexualité : la responsabilité parentale…

Comme on le voit, ces expériences en milieu scolaire m’ont amenée à me rappeler que les parents existent et que nous n’avons pas à nous substituer à eux, mais à les soutenir en aidant leurs enfants à poursuivre leur tâche intérieure d’intégrer l’amour et la sexualité dans leur vie. Se pourrait-il que ce long chemin m’ait été essentiel pour en arriver, aujourd’hui, à proposer la culture de l’amour et de la sexualité intégrés ? Moi, je le crois. Dieu en soit loué !

 

5. MES DÉMARCHES ININTERROMPUES
AUPRÈS DE NOS ÉLUS
 

Qui prendra le temps de lire dans notre site Web les chroniques, les mémoires et les lettres ouvertes dans la rubrique Actualité/Nouveautés depuis l’an 2019 et même celles des Archives, découvrira que depuis 2002, au nom de notre CIREF, de façon continue,

  • Je n’ai cessé d’interpeller plusieurs élus de nos gouvernements successifs à découvrir l’alternative que nous avons élaborée pour la substituer au cours d’éducation à la sexualité, en milieu scolaire
  • Je les ai aussi invités à aider financièrement notre CIREF à former des agents formateurs des parents à la pédagogie de la démarche intérieure d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à la maturité.

Toujours, ce fut peine perdue ! Pourquoi donc ?
J’abordais cette question en 2014, dans ma brochure : Le témoignage d’une militante – Dans notre société avide de droits sexuels est-ce manquer d’ouverture de promouvoir la belle démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à la maturité ?. Je vous en livre quelques extraits :

Après avoir appris par les médias que le cours d’éducation à la sexualité en milieu scolaire, disparu obligatoirement depuis 2001, pourrait faire progressivement son apparition, dès la rentrée 2011, j’ai demandé un rendez-vous à la ministre de l’Éducation. Ce qui m’a été refusé. Il m’a paru clairement que notre CIREF n’était pas suffisamment important à ses yeux. Quoi qu’il en soit, j’ai pu obtenir une communication téléphonique avec sa déléguée politique qui m’a dit ceci : Si nous ne vous invitons pas à participer au Comité des personnes consultées sur la question d’un programme d’enseignement à la sexualité, c’est parce que votre philosophie est trop différente de la nôtre… Au ministère de l’Éducation, nous avons vos ouvrages.

Ces paroles ne m’ont pas laissée indifférente. Voici des questions qui ont surgi dans mon esprit suite à cette communication, relativement à la pédagogie de la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité qui a pour inspiration fondamentale la philosophie de l’humanisme avec Dieu, avec des choix évangéliques.

  1. Celle-ci gênerait-elle leur Comité ayant développé une complicité avec les défenseurs des « droits » sexuels et génésiques (contraception, avortement, stérilisation) en quête d’une sexualité sans foi ni loi ?
  1. Aurait-on craint de manquer d’arguments solides pour rejeter l’éthique orientant la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité que nous proposons pour favoriser une authentique éducation à l’amour et à la sexualité?
  1. L’orientation de notre démarche irriterait-elle des sexologues et autres personnes œuvrant en milieu scolaire qui ne cessent de vouloir imposer aux enfants et aux adolescents une pseudo-éducation sexuelle en les endoctrinant aux normes sociales du temps inspirées d’un humanisme athée ?

Peut-être vous demandez-vous ce qu’il en est actuellement de l’accueil de notre alternative par notre gouvernement québécois, la CAQ, Ces dernières années, il faut avouer que nos incessantes requêtes auprès du gouvernement actuel n’ont pas davantage porté fruit. Me le confirmait un courriel daté du 27 juin 2020 (après plus d’an an d’attente). Il me venait d’une dame de la Direction générale des services de soutien aux élèves du Ministère de l’Éducation et de l’enseignement supérieur du Québec. Qu’il me suffise de mentionner un seul paragraphe du courriel reçu.

Les contenus en éducation à la sexualité ont été élaborés dans le respect de l'âge et du développement des enfants par des professionnels formés en sexologie et en pédagogie. Ils respectent les recommandations des experts, dont l'UNESCO et l'Organisation mondiale de la santé…

Ce paragraphe vous plaît-il ? À moi, pas du tout ! Car je connais trop bien les objectifs de nos grands organismes nationaux se référant aux normes sociales de notre temps qui sont aux antipodes d’un véritable processus d’humanisation de toute la personne. Et je ne suis pas sans méconnaître les graves conséquences pour notre monde d’aujourd’hui, de s’engager dans cette voie de destruction de l’être humain, du dysfonctionnement de nombreuses familles et de la souffrance des enfants mal aimés.

Face à notre situation humaine et sociale, je ne puis que souhaiter que bientôt de nombreux leaders de notre monde aient le courage de se lever et exprimer haut et fort : « Ça suffit ce dérapage social et politique dont nous sommes profondément la cause ! » 

Pour que cesse ce dérapage social et politique déshumanisant, il faut qu’au-delà du Mouvement MeToo, par exemple, chacun et chacune sachions nous engager ensemble sur la voie de la véritable humanisation, ce qui ne peut se réaliser que par ces deux moyens :

  1. L’indispensable travail intérieur d’intégration personnelle éclairée et soutenue par ses parents un jour, parents toujours.
  2. La force de Dieu, la seule capable de nous guérir de nos faiblesses.

Voilà ce que m’a appris mon long parcours de vie et voilà ce que je souhaite qu’enseigne la culture de la vie.

 

UNE STRATÉGIE DE NOTRE CIREF

Notre CIREF sait avoir un bon, bel et grand héritage à partager, nommé pédagogie d’une démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité. Par la voie de notre site Web www.ciref.ca qui contient un important enseignement à distance, il s’engage à vous le faire découvrir sous le titre : Pour une culture de l’amour et de la sexualité intégrés. 

Comme vous le constaterez, en visitant notre site Web, nous vous annonçons quatre formations destinées à tous, mais avant tout, aux parents, aux futurs formateurs des parents et aux éducateurs. Ce sont :

  1. L’intégration de l’amour et de la sexualité chez l’enfant de 0 à 12 ans
  2. L’intégration de l’amour et de la sexualité chez l’adolescent(e)
  3. L’intégration de l’amour et de la sexualité chez les jeunes adultes
  4. Les blessés de l’amour : nouveaux défis

La première formation est présentement disponible en français et partiellement traduite en anglais, Dans un avenir prochain, elle le sera totalement. Cette formation, qui correspond à la base de la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, est requise pour suivre les suivantes. Présentement, notre CIREF fait de cette première session son champ de bataille.

D’ici quelques mois, la 2e formation à venir, tant en français qu’en anglais, vous sera ouverte. Quant à la 3e et à la 4e formation, il est à espérer qu’elles le soient d’ici un an.

Nous voici à l’heure de la promotion de culture de l’amour et de la sexualité que sous-tend un enseignement à distance que nous souhaitons être désiré par un grand nombre de personne. C’est une tâche difficile en notre temps.

D’où le récent message paru sur notre site Web dans la rubrique Actualité/Événements à l’agenda, qui lance à nos amis et futurs amis l’audacieuse invitation suivante :

Convaincre cinq personnes de visiter ou de revisiter
notre site web : www.ciref.ca
et de s’inscrire à l’enseignement à distance.

Chers parents qui êtes à l’écoute de cette capsule, saurez-vous faire vôtre notre invitation ? Je le souhaite de tout cœur.
Qui sait si cet engagement ne fera pas boule de neige ?

 

CONCLUSION

Finalement, chers parents, je ne saurais vous quitter sans vous prier de ne pas craindre d’encourager vos adolescents et vos jeunes adultes à prendre le temps de visiter notre site Web. Sachez qu’il s’adresse à tous, y compris à eux.

Qui sait si ce ne sont pas nos jeunes qui parviendront à briser le cercle vicieux de notre monde contemporain qui cherche avec force à imposer par voie légale une pseudo-éducation à la sexualité en milieux scolaire et à substituer aux parents un jour, parents toujours de dits experts de l’éducation, travaillant à l’encontre du beau plan de Dieu.

Cela leur assurera d’obtenir enfin de nos divers leaders une réponse adéquate à leurs besoins et à leur droit d’apprendre à devenir affectivement et sexuellement équilibrés et harmonieux, dans un sain climat social. Cela exigera, je le rappelle, le retour à Dieu dans nos sociétés et la reconquête du rôle de parents, deux conditions fondamentales pour apprendre à tout être humain à

  • Assumer dignement son être d’homme ou de femme appelé à aimer selon le merveilleux plan de Dieu.
  • Se préparer à réussir sa mission d’adulte responsable.

Chers parents, serait-il possible que ce soit l’un de vos vœux les plus chers pour le devenir de vos enfants que vous aimez et que vous désirez heureux, tant en cette vie et que celle de l’au-delà ?

Si oui, n’hésitez pas à découvrir et à faire découvrir à bien d’autres, une nouvelle culture de la vie, la culture de l’amour et de la sexualité intégrés, développée sous l’inspiration de Paul VI et de Jean-Paul II, deux grands pasteurs de notre Église catholique.

Sur ce, je vous propose de faire vôtre le slogan de notre CIREF :

Ensemble pour un monde beau, meilleur et en santé !

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